Relecture Salicande
3 participants
Page 1 sur 1
Relecture Salicande
Comme vous le savez, j'ai donc relu Salicande en ce début d'année 2015 et j'avais envie de vous faire partager toutes mes remarques, mes impressions, mes ressentis... Pour que vous puissiez aussi commenter, réagir. Pour qu'on partage quoi
Initialement je voulais le faire en "temps réel" mais je n'en ai pas eu le temps x) Du coup je vais peut-être morceler en plusieurs "épisodes" pour que ce soit moins indigeste et que cela soit plus facile pour vous de commenter si vous le souhaitez. J'essaierai de le faire pour ma relecture du tome 2 =)
J'aurais bien aimé qu'on fasse une relecture commune, cela aurait été chouette, mais je sais que vous avez déjà beaucoup de choses à lire ou à faire... Enfin, si le cœur vous en dit, ce serait génial de partager nos réactions à la relecture
Voici donc ma relecture du tome 1, commencée le 2 janvier ! ^^
Le Vrai Lecteur court tous les risques.
Ah ça... Je suis bien d'accord !
Chapitre 1. On est directement plongé dans l'univers, happé par les pensées de Claris et l'exercice d'escrime ! J'aime cette manière de faire =)
Je disais à Pauline qu'à chaque fois que je relisais les Eveilleurs, que je retournais à Salicande, j'avais l'impression de rentrer chez moi et de retrouver de vieux amis. Ce n'est pas une image, c'est une vraie sensation de chaleur familière, de bien-être, de joie... C'est étrange mais c'est tellement plaisant !
Claris qui passe d'une humeur à l'autre, comme ça, presque dans la seconde. Ca me fait penser que c'est souvent mon cas aussi ^^"
Le papier et le cuir capitonnaient le phare d'une ouate d'idées et de mots, l'isolant tout autant que s'il était encore planté au milieu de la mer. (p.14)
Douceur confortable... Ca me donne tellement envie d'y être, de m'y enfermer et de lire pendant des heures ! =)
Qfwfq. C'est vraiment un nom de squelette, ça ?
Ils étaient arrivés au sommet au point du jour, pour le lever du Soleil. Bouche bée, les jumeaux avaient vu le ciel flamber d'oranges et de rouges au-dessus des montagnes, formant comme une crête : la crête du Dragon. L'effet était saisissant, la bête était de belle humeur et lançait des flammes d'un rouge sanglant. (p.21)
J'aimerais avoir la chance d'assister à un tel spectacle un jour. Pas vous ?
Ainsi, le jour de ses trois lunées, Claris avait pour la première fois pris conscience du bonheur. Trop petite pour le nommer, elle éprouvait une langueur, un picotement, une fulgurance qui la remplissait comme le chococaf se coule dans le moule, s'infiltrant dans les moindres plus de son âme et de son corps. (p.22)
J'aime la façon qu'a Pauline de décrire les sentiments, les sensations... =)
Pas question de se souvenir, cela faisait trop mal. Lorsque la tentation était trop forte, le soir surtout, une fois soufflée la chandelle, il fallait ruser, ne pas tomber dans le piège des réminiscences. (p.22)
Combien de fois ça m'est arrivé, ça... Toujours le soir, la nuit...
Jad sondait son esprit et son intelligence verticalement, en profondeur, et émergeait de ses voyages intérieurs plus secret et plus dense. Claris explorait le monde horizontalement, et dans un corps à corps ardent d'où elle revenait ravie et couverte de bleus. (p.9)
Dag avait raison : elle pensait trop. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle pensait. A propos de tout, tout le temps. Mais que faisaient donc les gens, dans leur têt, lorsqu'ils ne pensaient pas ? Bon, voilà qu'elle recommençait... (p.29)
Aaaaaah moi aussi ! Tout le temps !
Pour Claris et Jad, Blaise était comme un port, plus ou moins lointain, plus ou moins embrumé, mais vers lequel ils pouvaient toujours revenir. (p.31)
Ahhh, les PP ! J'adore ce passage
Et je ne suis tellement pas d'accord avec Claris quand elle dit ça : Galadriel ne compte pas !
Si mes devoirs pouvaient être de lire A la croisée des mondes... Ce serait autrement plus marrant !
La bague-enregistreur était verte pour Sierra et est rouge pour Claris ! Un signe de leurs tempéraments respectifs ?
Claris se grisait de la sensation de se trouver suspendue dans les airs. Elle aimait le défi de s'absorber dans la lecture, de se laisser emporter par l'histoire sans s'y fondre complètement, sans jamais oublier où elle était ni qui elle était – une lectrice -, pour ne pas tomber. Pourtant, se fondre était délicieux, devenir Lyra ou Ewilan pour quelques heures. Si délicieux que Claris y pressentait un danger. Elle avait le sentiment confus que les histoires pouvaient la happer, qu'elle pouvait y entrer et ne plus en sortir. La passerelle était son garde-fou, le risque de tomber la maintenait dans la réalité. (p.37)
J'aime tellement, au contraire, me fondre dans les histoires que je lis, me laisser happer ! Au risque d'être complètement désorientée quand j'en sors ou que je termine l'histoire. Au risque parfois d'être désespérée de devoir en sortir. De se sentir vide. Mais quand on y est ! C'est tellement magique !
La mélancolie du Duc, qui me touche...
Et la vie, l'énergie de Chandra, tellement contagieuse !
Je suis venue d'ailleurs pour boire à l'eau du ruisseau.
Mais le ruisseau s'est déplacé.
Adieu, bel enfant, que dans le ruisseau j'ai laissé.
Profitez, profitez du temps qui passe.
Une nuit, ce n'est rien.
Si vous ne dormez pas ce soir, vous dormirez demain...
La chanson de Sierra pour les jumeaux <3 Quelqu'un sait si c'est une vraie chanson ou pas ? Sinon, Lieska, je vais te réquisitionner pour écrire la musique ! ^^
Claris rêva aussi. Elle rêva que Sierra fondait sur elle, les ailes déployées, et lui apportait une armure étincelante dont elle la revêtait pièce par pièce - jambières, cuirasse, casque, bouclier de métal - avant de disparaître. (p.54)
Cette armure rêvée symboliserait-elle celle que Claris a érigé pour ne pas se souvenir, ne pas souffrir ?
Longtemps, Claris avait cru que c'était cet homme grand et triste, cet homme doux aux yeux noirs qui amenait la nuit dans les plis de sa cape. Elle croyait dur comme fer que, si son père ne venait pas l'embrasser, la nuit ne pourrait pas jeter son voile de sommeil et de rêves. (p.57)
Le trigramme des Eveilleurs ! Je me rappelle encore ma surprise et mon plaisir quand je me suis rendue compte que Blaise tirait le Yi-king et que le trigramme des Eveilleurs existait vraiment ! =)
La bague passe de mère en fille depuis des générations (notes personnelles en vue d'élucider le mystère de la bague ^^).
Le soir, à la lumière des lampes à huile et des torches qui donnaient à la lecture un goût de forêt, les gens jouaient à des jeux de société ou lisaient à voix haute à tour de rôle : un chapitre le grand-père, un chapitre la mère, le frère, la soeur, etc. Les plus petits écoutaient, passaient des genoux de l'un aux bras de l'autre, emmagazinant sans le savoir des pages et des pages de poésie, de littérature, de théâtre. (p.82)
Décidément, la lecture à voix haute est partout pour moi en ce moment ! Une piste à suivre je crois... =) Et j'aime beaucoup le principe de la veillée ! Dommage que cela n'existe plus. A faire un jour ! ^^
Mais la nostalgie de l'ancienne civilisation, si brillante, si futile, si préoccupée de ses loisirs qu'elle n'avait pas vu ses enfants se diluer dans le virtuel, ce poison de l'âme, il ne voulait pas avoir affaire à ça. (p.83)
Avertissement. Si réel. Ca fait froid dans le dos !
Claris s'était levée, son livre à la main, et regardait son père avec curiosité. Encore bouleversé, le Duc s'approcha et la serra contre lui d'un geste impuulsif et maladroit, réprimant l'émotion qui menaçait de le submerger. (p.88)
La maladresse, la tendresse d'Eben J'aime tellement ce personnage
Les humains dépensaient inutilement leur énergie à essayer de maîtriser les émotions au lieu de se laisser porter. Et ensuite, pour compenser leurs sens déficients, ils s'entortillaient dans leur tête pour rien. (p.89)
La sagesse du chat !
forêt
murmure du vent grondement des racines forêt
piliers cimes profondeur légèreté forêt
terre et ciel liaison forêt (p.101)
Ce passage me fait tellement penser à Ellana à chaque fois !
To be continued...
Initialement je voulais le faire en "temps réel" mais je n'en ai pas eu le temps x) Du coup je vais peut-être morceler en plusieurs "épisodes" pour que ce soit moins indigeste et que cela soit plus facile pour vous de commenter si vous le souhaitez. J'essaierai de le faire pour ma relecture du tome 2 =)
J'aurais bien aimé qu'on fasse une relecture commune, cela aurait été chouette, mais je sais que vous avez déjà beaucoup de choses à lire ou à faire... Enfin, si le cœur vous en dit, ce serait génial de partager nos réactions à la relecture
Voici donc ma relecture du tome 1, commencée le 2 janvier ! ^^
Le Vrai Lecteur court tous les risques.
Ah ça... Je suis bien d'accord !
Chapitre 1. On est directement plongé dans l'univers, happé par les pensées de Claris et l'exercice d'escrime ! J'aime cette manière de faire =)
Je disais à Pauline qu'à chaque fois que je relisais les Eveilleurs, que je retournais à Salicande, j'avais l'impression de rentrer chez moi et de retrouver de vieux amis. Ce n'est pas une image, c'est une vraie sensation de chaleur familière, de bien-être, de joie... C'est étrange mais c'est tellement plaisant !
Claris qui passe d'une humeur à l'autre, comme ça, presque dans la seconde. Ca me fait penser que c'est souvent mon cas aussi ^^"
Le papier et le cuir capitonnaient le phare d'une ouate d'idées et de mots, l'isolant tout autant que s'il était encore planté au milieu de la mer. (p.14)
Douceur confortable... Ca me donne tellement envie d'y être, de m'y enfermer et de lire pendant des heures ! =)
Qfwfq. C'est vraiment un nom de squelette, ça ?
Ils étaient arrivés au sommet au point du jour, pour le lever du Soleil. Bouche bée, les jumeaux avaient vu le ciel flamber d'oranges et de rouges au-dessus des montagnes, formant comme une crête : la crête du Dragon. L'effet était saisissant, la bête était de belle humeur et lançait des flammes d'un rouge sanglant. (p.21)
J'aimerais avoir la chance d'assister à un tel spectacle un jour. Pas vous ?
Ainsi, le jour de ses trois lunées, Claris avait pour la première fois pris conscience du bonheur. Trop petite pour le nommer, elle éprouvait une langueur, un picotement, une fulgurance qui la remplissait comme le chococaf se coule dans le moule, s'infiltrant dans les moindres plus de son âme et de son corps. (p.22)
J'aime la façon qu'a Pauline de décrire les sentiments, les sensations... =)
Pas question de se souvenir, cela faisait trop mal. Lorsque la tentation était trop forte, le soir surtout, une fois soufflée la chandelle, il fallait ruser, ne pas tomber dans le piège des réminiscences. (p.22)
Combien de fois ça m'est arrivé, ça... Toujours le soir, la nuit...
Jad sondait son esprit et son intelligence verticalement, en profondeur, et émergeait de ses voyages intérieurs plus secret et plus dense. Claris explorait le monde horizontalement, et dans un corps à corps ardent d'où elle revenait ravie et couverte de bleus. (p.9)
Dag avait raison : elle pensait trop. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle pensait. A propos de tout, tout le temps. Mais que faisaient donc les gens, dans leur têt, lorsqu'ils ne pensaient pas ? Bon, voilà qu'elle recommençait... (p.29)
Aaaaaah moi aussi ! Tout le temps !
Pour Claris et Jad, Blaise était comme un port, plus ou moins lointain, plus ou moins embrumé, mais vers lequel ils pouvaient toujours revenir. (p.31)
Ahhh, les PP ! J'adore ce passage
Et je ne suis tellement pas d'accord avec Claris quand elle dit ça : Galadriel ne compte pas !
Si mes devoirs pouvaient être de lire A la croisée des mondes... Ce serait autrement plus marrant !
La bague-enregistreur était verte pour Sierra et est rouge pour Claris ! Un signe de leurs tempéraments respectifs ?
Claris se grisait de la sensation de se trouver suspendue dans les airs. Elle aimait le défi de s'absorber dans la lecture, de se laisser emporter par l'histoire sans s'y fondre complètement, sans jamais oublier où elle était ni qui elle était – une lectrice -, pour ne pas tomber. Pourtant, se fondre était délicieux, devenir Lyra ou Ewilan pour quelques heures. Si délicieux que Claris y pressentait un danger. Elle avait le sentiment confus que les histoires pouvaient la happer, qu'elle pouvait y entrer et ne plus en sortir. La passerelle était son garde-fou, le risque de tomber la maintenait dans la réalité. (p.37)
J'aime tellement, au contraire, me fondre dans les histoires que je lis, me laisser happer ! Au risque d'être complètement désorientée quand j'en sors ou que je termine l'histoire. Au risque parfois d'être désespérée de devoir en sortir. De se sentir vide. Mais quand on y est ! C'est tellement magique !
La mélancolie du Duc, qui me touche...
Et la vie, l'énergie de Chandra, tellement contagieuse !
Je suis venue d'ailleurs pour boire à l'eau du ruisseau.
Mais le ruisseau s'est déplacé.
Adieu, bel enfant, que dans le ruisseau j'ai laissé.
Profitez, profitez du temps qui passe.
Une nuit, ce n'est rien.
Si vous ne dormez pas ce soir, vous dormirez demain...
La chanson de Sierra pour les jumeaux <3 Quelqu'un sait si c'est une vraie chanson ou pas ? Sinon, Lieska, je vais te réquisitionner pour écrire la musique ! ^^
Claris rêva aussi. Elle rêva que Sierra fondait sur elle, les ailes déployées, et lui apportait une armure étincelante dont elle la revêtait pièce par pièce - jambières, cuirasse, casque, bouclier de métal - avant de disparaître. (p.54)
Cette armure rêvée symboliserait-elle celle que Claris a érigé pour ne pas se souvenir, ne pas souffrir ?
Longtemps, Claris avait cru que c'était cet homme grand et triste, cet homme doux aux yeux noirs qui amenait la nuit dans les plis de sa cape. Elle croyait dur comme fer que, si son père ne venait pas l'embrasser, la nuit ne pourrait pas jeter son voile de sommeil et de rêves. (p.57)
Le trigramme des Eveilleurs ! Je me rappelle encore ma surprise et mon plaisir quand je me suis rendue compte que Blaise tirait le Yi-king et que le trigramme des Eveilleurs existait vraiment ! =)
La bague passe de mère en fille depuis des générations (notes personnelles en vue d'élucider le mystère de la bague ^^).
Le soir, à la lumière des lampes à huile et des torches qui donnaient à la lecture un goût de forêt, les gens jouaient à des jeux de société ou lisaient à voix haute à tour de rôle : un chapitre le grand-père, un chapitre la mère, le frère, la soeur, etc. Les plus petits écoutaient, passaient des genoux de l'un aux bras de l'autre, emmagazinant sans le savoir des pages et des pages de poésie, de littérature, de théâtre. (p.82)
Décidément, la lecture à voix haute est partout pour moi en ce moment ! Une piste à suivre je crois... =) Et j'aime beaucoup le principe de la veillée ! Dommage que cela n'existe plus. A faire un jour ! ^^
Mais la nostalgie de l'ancienne civilisation, si brillante, si futile, si préoccupée de ses loisirs qu'elle n'avait pas vu ses enfants se diluer dans le virtuel, ce poison de l'âme, il ne voulait pas avoir affaire à ça. (p.83)
Avertissement. Si réel. Ca fait froid dans le dos !
Claris s'était levée, son livre à la main, et regardait son père avec curiosité. Encore bouleversé, le Duc s'approcha et la serra contre lui d'un geste impuulsif et maladroit, réprimant l'émotion qui menaçait de le submerger. (p.88)
La maladresse, la tendresse d'Eben J'aime tellement ce personnage
Les humains dépensaient inutilement leur énergie à essayer de maîtriser les émotions au lieu de se laisser porter. Et ensuite, pour compenser leurs sens déficients, ils s'entortillaient dans leur tête pour rien. (p.89)
La sagesse du chat !
forêt
murmure du vent grondement des racines forêt
piliers cimes profondeur légèreté forêt
terre et ciel liaison forêt (p.101)
Ce passage me fait tellement penser à Ellana à chaque fois !
To be continued...
Ipiu- Admin
- Messages : 1552
Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 39
Localisation : Gwendalavir
Re: Relecture Salicande
Alors ça c'est un sacré bon compte-rendu Ipiu ^^ Je suis d'accord avec toi sur le fait de revoir de vieux amis à Salicande. (surtout au tome 1 pour ma part car c'est là où on a les jumeaux ensemble ** )
Tu me donnes envie de relire le tome 1
Qui d'ailleurs est un de mes personnages préférés tellement il cool et que son nom imprononçable fait rêver :3Ipiu a écrit:
Qfwfq. C'est vraiment un nom de squelette, ça ? Laughing
C'est ça que j'aime dans le tome 1 ! La complémentarité des jumeaux et malgré leur différence Pauline arrive à les faire extrêmement proche.Ipiu a écrit:
Jad sondait son esprit et son intelligence verticalement, en profondeur, et émergeait de ses voyages intérieurs plus secret et plus dense. Claris explorait le monde horizontalement, et dans un corps à corps ardent d'où elle revenait ravie et couverte de bleus. (p.9)
Je plussoie, pour être happé dans un livre je sais ce que ça fait. Et surtout de ne pas vouloir en sortir ^^"Ipiu a écrit:
J'aime tellement, au contraire, me fondre dans les histoires que je lis, me laisser happer ! Au risque d'être complètement désorientée quand j'en sors ou que je termine l'histoire. Au risque parfois d'être désespérée de devoir en sortir. De se sentir vide. Mais quand on y est ! C'est tellement magique !
Je te suis là-dessus ! Eben est tellement génial ! Il est charismatique, fort, gentil, sombre, et... et... Je trouve plus mes mots pour décrire ce personnage génial ! o/Ipiu a écrit:
La maladresse, la tendresse d'Eben J'aime tellement ce personnage I love you
Tu me donnes envie de relire le tome 1
Dernière édition par sebast20 le Mar 27 Jan 2015 - 19:50, édité 1 fois (Raison : Problème de manipulation de la souris XD)
sebast20- Enfant endormi
- Messages : 78
Date d'inscription : 15/05/2013
Age : 29
Re: Relecture Salicande
Hé hé... *sifflotement innoncent*sebast20 a écrit:Tu me donnes envie de relire le tome 1
Je suis motivée ce soir, je continue donc ! ^^ (Ca fait trop longtemps que j'ai abandonné ce compte-rendu...)
Claris reçoit du peuple des arbres une graine gravée d'inscriptions minuscules, mais la bague l'avale ! (notes personnelles en vue d'élucider le mystère de la bague ^^)
J'adore les étiquettes pour les fioles !
Dormir, rêver peut-être
Du poil de la bête
Une araignée au plafond
Le vent en poupe
Il y avait autre chose aussi, des masses de formes irrégulières posées ça et là. S'approchant de l'une d'elles, elle remarqua qu'il s'agissait d'une géode creuse tapissée de cristaux violets. D'un coin sombre de la pièce s'éleva une voix espiègle :
- Quelle couleur ?
- Pardon ? bredouilla Claris en cherchant d'où venait la voix.
- De quelle couleur est la géode qui a retenu ton attention ?
- Heu... violette, je crois.
- Pourquoi "je crois" ? Est-elle violette ou n'est-elle pas violette ?
La voix était provocante.
- Elle est violette.
- Oh, ne renonce pas trop vite... Quelles autres couleurs avais-tu vues ? Ou plutôt, quelles autres couleurs avais-tu senties ?
Tandis qu'elle pensait Qu'est-ce qu'il raconte ?, Claris s'entendit répondre :
- Noir. Rose. Et bleu.
- Bravo ! Rien n'est d'une seule couleur ! Approche-toi donc, petite, je suis aveugle, pas anthropophage !
[...]
- On ne voit pas qu'avec les yeux, tu sais...
[...]
- Je suis Bahir Borges, très heureux de cette rencontre. (p.113-115)
Et moi donc !!! Ah, Bahir, Bahir, Bahir... Juste tellement heureuse de le retrouver, vivant et toujours aussi merveilleux !
La cour intérieur, les couleurs...
- Ha ! Synchronicité ! déclara Borges d'un ton enthousiaste.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Ce qui se passe lorsque plusieurs événements apparemment sans relation pointent dans la même direction. (p.118)
- Eh bien, selon ma façon de... hum... voir les choses, je suis tout d'abord un homme. Je suis également un mari, un père, un frère. Et puis je suis grand, beau et formidablement intelligent. Cela te fait rire ? Donc je suis aussi parfois drôle. Voyons, quoi d'autre... Ma femme dirait que je suis mauvais joueur, ronfleur... J'en passe et des meilleures ! Parce que je suis aussi un rimeur ! Vois-tu, être aveugle me caractérise mais ne me résume pas. (p.119)
Sacré Bahir
- Je comprends ! s'enthousiasma Claris. Quand on relit un livre qu'on aime, c'est encore mieux que la première fois. (p.119)
Ce qui fut enfoui émergera
Ce qui fut nié éclatera
L'Ange sera retrouvé
Du passé et de l'avenir elle surgira
Réunis les enfants séparés
Les rêveurs seront éveillés
Les éveilleurs accompliront leur destinée (p.122)
Ca me fait tellement tout le temps penser au poème du Seigneur des anneaux !
Il faut aussi avouer que cela est beaucoup plus clair maintenant à la lueur des événements des tomes suivants ^^
Hommes, esprits... encombrés. Jeter choses inutiles. (p.133)
Mais tellement !!! J'adore Athena et ses leçons si lucides sur les humains. Perso, mon esprit est toujours beaucoup trop encombré, ça me ferait du bien de réussir à jeter les choses inutiles !
Le Jeu des Mille chemins annonce ce qui va se passer !
- C'est qui Soda ?
- Y-O-D-A... épela Claris. C'est comme ça que papa appelait Jad quand il était petit.
[...]
- Yoda n'a pas de sœur, malheureuse ! Un Jedi n'a pas de sœur, un Jedi est seul avec la Force ! (p.148)
- Je suis Maya, Nomade de l'Ecriture, fille de Sonja, mère de Jwel, Deli et Ellel...
Elle eut un sourire fugitif.
- ... et compagne de Bahir Borges. Soyez les bienvenus chez nous. Pardonnez-moi de vous avoir bousculé tout à l'heure. Je marche sous l'averse... la pluie... l'ondée... depuis plusieurs jours. J'avais grande hâte de retrouver...
Sa voix de basse, un peu rauque, était singulièrement captivante, à la fois ferme et mélodieuse. Maya prononçait les mots comme si elle les cueillait avec soin dans un bouquet de possibilités, les égrenant avant de se décider. (p.153)
Ahhh, la famille Borges !
Le dîner fut délicieux, bruyant, extravagant, à l'image de la famille Borges. (p.159)
Je les aime trop ^^
- Ahhhh !
Blaise sentit tous ses poils se hérisser au cri sauvage de Chandra. Les yeux fermés, les poings serrés, la nourrice faisait un effort manifeste pour se contrôler. Se tournant vers lui, elle grinça :
- J'étais en colère, chéri... Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je SUIS en colère... Tu te pointes la gueule enfarinée, quatorze lunées plus tard, pour dégobiller tes concepts sur la paternité et tu voudrais que je pleure de joie au retour du père prodigue ! Par la Très Patiente Déesse, il n'y a pas de cohérence lorsqu'on est en colère ! (p.168)
Chandra
Le garçon prit brusquement conscience de l'importance de cet homme dans sa vie. A sa manière elliptique, il avait toujours été là lorsqu'il avait eu besoin de lui. Il l'avait soigné dans sa maladie, soutenu dans sa convalescence, guidé dans sa bataille contre les cauchemars. Il ressentit une grande tendresse et la peur de le perdre. (p.171)
Blaise comme un phare pour les jumeaux...
- Les légendes sont bien pratiques, n'est-ce pas ? Nous pouvons y loger tout ce que nous préférons ne pas croire réel. (p.174)
J'aime cette idée =)
- Dracaena draco : un dragonnier.
Vous avez déjà eu la curiosité d'aller voir ?! Cet arbre existe vraiment et il est absolument magnifique ! Impressionnant !
- Spoiler:
Elle avait ajouté que vouloir à tout prix trouver des solutions était une manie typiquement masculine, les femmes ayant compris depuis belle lurette que certaines questions n'appellent pas de réponse. (p.184)
=)
- Je pense que les rêves peuvent être des messages d'une partie de nous-mêmes qui sait et des lieux d'échange d'informations.
- Comment ça ?
- Je crois que chaque individu possède un réservoir de connaissances qu'il ignore. Il sait ce qui est le mieux pour lui, il sait ce qu'il doit faire de sa vie, il sait pourquoi il est né, il sait comment vivre en harmonie avec la planète. Si l'on ajoute ce que chacun sait, cela donne un potentiel de sagesse et de connaissance infini ! De plus, je crois que ces informations peuvent circuler d'âme en âme, de cœur en cœur, qu'elles peuvent s'échanger. (p.189)
J'adore ce passage, j'adore cette idée ! =)))
- Comment l'as-tu composé ? Y as-tu beaucoup réfléchi ?
- Non, pour une fois, je ne pense pas ! C'est comme ça : je regarde quelque chose, un papillon qui vole ou un arbre qui se balance. Je le regarde longtemps et soudain les mots sont là. Je me laisse emporter, c'est tout.
Le précepteur hocha la tête.
- En effet, c'est une manière de procéder. Mais ce n'est pas toujours aussi évident. Il peut y avoir beaucoup de travail après un premier jet. (p.195)
Processus d'écriture =)
- Mais le silence n'efface pas le passé.
A ces mots, Eben frissonna et regarda Maya comme s'il voyait un fantôme.
- Rien ne l'efface. Jamais. On fait semblant, c'est tout.
[...]
Le Duc réalisa soudain que, toutes ces années, il n'avait cessé d'attendre. Attendre que Sierra revienne, attendre que la douleur passe, que la révolte se tarisse. Elle ne reviendrait pas. Toute révolte était vaine. Il ne restait que la douleur sur laquelle les yeux de vif-argent de Maya déversaient une compassion douce et profonde qui, en quelque sorte, reconnaissait sa douleur et l'authentifiait. Il n'y aurait jamais de paix pour lui. (p.215)
La détresse d'Eben...
- Je sais. Mais est-ce seulement un choix ?
- Toujours, affirma Bahir avec force. Nous avons toujours le choix. (p.216)
Et moi j'ai toujours les larmes aux yeux quand je lis ça, parce que ça me fait tellement penser à Ewilan et à Pierre... :') Et cette idée de choix est tellement forte !
Quand les montures furent prêtes, le forgeron regarda son compagnon droit dans les yeux et lui dit : "Les hommes ne sont pas des chouettes." (p.217)
Sem a conseillé les sizyfs, en tout cas c'est ce que j'en ai déduit lorsqu'il a dit : "Prends les sizyfs. Les chevaux ne montent pas les escaliers." (p.219)
J'aime les phrases sibyllines de Sem et sa sagesse
- Têtu, c'est ça ? Cela laisse-t-il présager de son caractère ?
Ugh hocha la tête :
- L'autre s'appelle Buté ! (p.219)
Lire est un voyage.
On ne peut pas arriver avant d'être parti.
On ne peut pas partir sans avoir envie d'arriver.
Mais : être entre !
Là, réside le vrai délice : le parcours.
La lecture. (p.225)
"Rien n'est seul, rien n'est oublié, rien n'est dépourvu de sens, rien n'est insignifiant et rien n'a d'importance." (p.228)
Il me faut toujours un moment de concentration pour bien lire cette phrase et m'en imprégner, mais... je l'aime énormément et je la trouve très vraie !
Pour lui, les esprits de la nature ont toujours existé. Simplement, ils s'étaient éloignés d'une société humaine trop technicisée, tournée vers des valeurs de plus en plus éloignées de celles de la nature. Ne pouvant plus survivre dans nos villes trop polluées, trop laides, trop bruyantes, ils s'étaient réfugiés dans les derniers lieux sauvages de la planète, se rendant invisibles. Puis, quand les derniers déserts, les dernières forêts, les dernières montagnes sont tombés dans l'escarcelle des hommes d'affaire, les Elémentaux sont passés ailleurs, dans des mondes parallèles au nôtre. (p.230)
*soupir*...
Pour Soma, ces dimensions sont perméables, de la même façon que le passé, le présent et le futur ne se succèdent pas mais coexistent... (p.232)
Tellement difficile à appréhender intellectuellement ! Et pourtant... Pourquoi pas ? ^^
Les Vifs gardent les passages entre les mondes =)
- Qu'ont-ils fait aux Elémentaux ? demande Maya.
- Ils les ont soumis à des expériences pour qu'ils ouvrent les passages. Sans aucun résultat. Un jour, ils ont disparu. Tous les Elémentaux, en même temps. (p.235)
La bêtise et la méchanceté humaine...
To be continued...
Ipiu- Admin
- Messages : 1552
Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 39
Localisation : Gwendalavir
Re: Relecture Salicande
Merciiiiiiiiii!
Encore une fois tu as su trouver les mots justes, mots que je retrouve en moi. Je les respire et ils me rappellent inlassablement que j'aime Salicande.
Et je n'essaye même d'expliquer l'effet que ces citations ont au fond de moi... Trop compliqué, trop simple pourtant: incompréhensible!
Dans tous les cas tu m'as vraiment redonner envie de les lire!
Ipiu a écrit:Je disais à Pauline qu'à chaque fois que je relisais les Eveilleurs, que je retournais à Salicande, j'avais l'impression de rentrer chez moi et de retrouver de vieux amis. Ce n'est pas une image, c'est une vraie sensation de chaleur familière, de bien-être, de joie... C'est étrange mais c'est tellement plaisant !
Encore une fois tu as su trouver les mots justes, mots que je retrouve en moi. Je les respire et ils me rappellent inlassablement que j'aime Salicande.
Et je n'essaye même d'expliquer l'effet que ces citations ont au fond de moi... Trop compliqué, trop simple pourtant: incompréhensible!
Dans tous les cas tu m'as vraiment redonner envie de les lire!
Olyvia- Joueur de plume
- Messages : 99
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 26
Localisation : Perdue sûrement...
Sujets similaires
» Salicande
» Le Conseil de Salicande
» Nouvelle à Salicande
» Salicande chez les grands !
» Besoin d'aide pour Salicande !
» Le Conseil de Salicande
» Nouvelle à Salicande
» Salicande chez les grands !
» Besoin d'aide pour Salicande !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|