En un souffle...
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Misuto
-Ellana-
Lucyll
Laurelaï
8 participants
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En un souffle...
J'ai plutôt pas mal de textes, poèmes et tout ça alors je ne posterais surement pas tout, ou du moins pas tout de suite !
Il y en a des récents et puis des pas tout jeunes, des plutôt pas mal et d'autres vraiment moyens... Enfin vous comprenez la chose ^^
Ça fera aussi surement une répétition pour les membres de l'autre forum mais bon ^^
Voilà, trois premiers textes ^^
Et quelques "poèmes"
Et quelques Murmures:
Membres gelés
Vies relatées
Humilité
Merci d'avoir lu, j'attends vos avis avec impatience ^^
Au plaisir !
EDIT: J’éradique les fautes d'orthographe, autant dire qu'il y a du boulot ^^
Il y en a des récents et puis des pas tout jeunes, des plutôt pas mal et d'autres vraiment moyens... Enfin vous comprenez la chose ^^
Ça fera aussi surement une répétition pour les membres de l'autre forum mais bon ^^
- Bêtise:
- Que c'est beau, toutes ces couleurs. Et ces formes ! Je me promène, errant dans ces rues. Les vitrines des magasins défilent devant mes yeux. Maman m'avait bien dit de ne jamais accepter... Mais je me sens si bien maintenant... La pluie caresse mon visage et le vent balaye mes cheveux avec une douceur infinie. Je suis à présent couché sur quelque chose de dur... Enfin je crois, à moins que ce ne soit mou... Mais où suis-je donc ? J'entends une petite mélodie lointaine, je flotte. Je tourne. Une personne me parle mais je ne comprends pas. Où suis-je donc ? Ça fait mal, ça secoue... la tête à l'envers. Liquide poisseux sur mon visage. Boum. Bang. Bong. J'ai mal. J'ai froid. Mais où suis-je donc ?
Ça y est ! Je me souviens ! Ah... non... ce n'est pas ça... je n'aurais pas du... Je n'aurais pas du... mais c'était si bien au début !
Maintenant je la vois ! Cette jeune fille; dans le caniveau. Yeux rougis et cheveux hirsutes. Elle devait être belle autrefois...Mais ce n'est que mon reflet dans la vitrine du magasin de jouets.
Qui est cet homme qui s'approche ? Non ! Lâchez-moi !
J'ai mal.
J'ai froid
Mais où suis-je donc ?
Maman ! ...
- Partir:
Pourquoi doivent ils partir ? Et pas moi ?
Ils disent qu'ils ont bien vécu et que moi, j'ai encore pleins de choses à vivre.
Ils disent que c'est à eux de partir. Que c'est leur tour. Ils disent qu'ils doivent nous laisser la place. Qu'ils doivent s'envoler vers la liberté; car ils sont prêt maintenant. Que se sera bientôt mon tour.
C'est vrai qu'ils ont bien grandi. Maintenant ils parlent comme les grandes personnes.
Quand je leur ai demandé s'ils avaient fini l'école de la vie, ils m'ont répondu qu'ils sortaient juste de la maternelle. Je n'ai pas très bien compris mais je sais, en tout cas, que se sont de belles paroles.
Ils disent que l'on se recroisera.
Ils m'ont promis de ne pas m'oublier. Et moi, de ne pas pleurer.
Ils m'ont dit que la vie était belle.
Et ils m'ont dit qu'ils m'aimaient.
Maintenant, ils sont partis et le ciel étincelle de mille étoiles.
A bientôt.
Mes Grands Oiseaux Blancs.
- Et puis le Feu...:
- De la fumée noire s'élève dans le ciel bleu, au dessus des prairie, elle engloutie.
Et la noirceur s’acharne à la tache que jamais elle ne réussira à accomplir.
Des cris retentissent. Des cris au milieu des sourires, leurs sourires. Sourires porteurs du désespoir que l'on ne veut voir, sourires de ceux qui ont tout perdu, qui voient leur vie entière se retracer dans cette intense fumée, s’élever, pour enfin s’échapper.
Dans leur bulle suintante, ils croient être protégés mais, bientôt, elle éclatera pour ne plus laisser que le feu; et le ciel qui leur tombe sur la tête. Bientôt, plus de bulle et plus de vie, sans qu'ils comprennent même pourquoi. Sans qu'ils comprennent qu'ils ont tout perdu.
Au bord de la route, une voiture passe et une enfant couvre des yeux et de ses interrogations ce malheur. Et au milieu de ce flot de questions qui jaillissent, elle sourit.
Elle sourit à cette beauté incomprise et aux reflets de cette danse sans ses yeux. Elle sourit au feu et à la mort. Elle sourit à la Vie. Elle te sourit.
Voilà, trois premiers textes ^^
Et quelques "poèmes"
Ciel gris de désespoir
Embrassé par les plus hautes cimes
Belle princesse noyée sous les pleurs de ton lagon inversé
Je t'en pris, ne t'arrête jamais de danser.
Ciel et Océan
Océan et Ciel
Infini et Infini
Infini et Pleurs
Laisser cet air mordant te glacer le sang
Et devoir tout de même rentrer dans le rang
Rêver de leur échapper
Non sans vouloir tous des décimer
Revoir tous ces visages terrifiants
Et entendre de nouveau leurs airs mordants
Travailler ton lancé
Pour pouvoir bien viser
Tu apercevras ce joyau éclatant
Et tu rejoindras tous ces enfants
Le ballon sera éclaté
Et tes amis libérés
Plongé dans ce regard éclatant
Revoir tous ces enfants
Tu te promèneras dans ce champs
Et tu repenseras à ce camps
Tu verras encore le sang couler
Et tu les entendras une nouvelle fois crier
Mais tu te perdras dans son regard d'argent
Et tu l'entendras fredonner, doucement.
Tu seras à jamais calmé
Et tu pourras partir en toute sérénité.
Pas la même philosophie
Ni le même cadre de vie
Sûrement pas le même avenir
Mais le même passé, non, sans rire ?
La même jeunesse
Les mêmes rires
La même envie
Peut-être pas la même âme
Mais le même enlacement de trâmes
Même ensemble.
Et puis toi, et puis moi
Tu me tiens, je te soutiens
Pilier de Pilier
Petite sœur de Petite sœur
Envie de parler, de partager, de soulever, de te relever ou même de m’enlacer ?
Appelle moi, je suis là, je suis toi.
Soleil de ma vie
Soleil de mes nuits.
Embrassé par les plus hautes cimes
Belle princesse noyée sous les pleurs de ton lagon inversé
Je t'en pris, ne t'arrête jamais de danser.
Ciel et Océan
Océan et Ciel
Infini et Infini
Infini et Pleurs
Laisser cet air mordant te glacer le sang
Et devoir tout de même rentrer dans le rang
Rêver de leur échapper
Non sans vouloir tous des décimer
Revoir tous ces visages terrifiants
Et entendre de nouveau leurs airs mordants
Travailler ton lancé
Pour pouvoir bien viser
Tu apercevras ce joyau éclatant
Et tu rejoindras tous ces enfants
Le ballon sera éclaté
Et tes amis libérés
Plongé dans ce regard éclatant
Revoir tous ces enfants
Tu te promèneras dans ce champs
Et tu repenseras à ce camps
Tu verras encore le sang couler
Et tu les entendras une nouvelle fois crier
Mais tu te perdras dans son regard d'argent
Et tu l'entendras fredonner, doucement.
Tu seras à jamais calmé
Et tu pourras partir en toute sérénité.
Pas la même philosophie
Ni le même cadre de vie
Sûrement pas le même avenir
Mais le même passé, non, sans rire ?
La même jeunesse
Les mêmes rires
La même envie
Peut-être pas la même âme
Mais le même enlacement de trâmes
Même ensemble.
Et puis toi, et puis moi
Tu me tiens, je te soutiens
Pilier de Pilier
Petite sœur de Petite sœur
Envie de parler, de partager, de soulever, de te relever ou même de m’enlacer ?
Appelle moi, je suis là, je suis toi.
Soleil de ma vie
Soleil de mes nuits.
Et quelques Murmures:
Membres gelés
Vies relatées
Humilité
Chanson infinie
Sous le ciel d'argent
Marchombre
Sous le ciel d'argent
Marchombre
Perte d'un ami
Qui va au Paradis
Besoin de Vie
Qui va au Paradis
Besoin de Vie
Suis ton destin
Tel une danse à travers le vent
Liberté
Tel une danse à travers le vent
Liberté
Vie éternelle
Océan de glace
Neige
Océan de glace
Neige
Merci d'avoir lu, j'attends vos avis avec impatience ^^
Au plaisir !
EDIT: J’éradique les fautes d'orthographe, autant dire qu'il y a du boulot ^^
Dernière édition par Laurelaï le Jeu 1 Aoû 2013 - 18:44, édité 1 fois
Laurelaï- Empathe initié
- Messages : 415
Date d'inscription : 10/10/2012
Age : 25
Localisation : Entre mes Mondes.
Re: En un souffle...
En un souffle, on lit, on goûte, on savoure.
C'est beau. Y a-t-il autre chose à dire ?
Quand je leur ai demander si ils avaient fini l'école de la vie, ils m'ont répondu qu'ils sortaient juste de la maternelle. -
C'est beau. Y a-t-il autre chose à dire ?
Quand je leur ai demander si ils avaient fini l'école de la vie, ils m'ont répondu qu'ils sortaient juste de la maternelle. -
Re: En un souffle...
Merci Lucyll, ça me fait vraiment plaisir. Vraiment.
Laurelaï- Empathe initié
- Messages : 415
Date d'inscription : 10/10/2012
Age : 25
Localisation : Entre mes Mondes.
Re: En un souffle...
J'ai beaucoup aimé Partir, un souffle, d'une beauté fragile, innocente...
Infini et Infini, phrase qui vibre, et un fleuve, Infini et Pleurs. C'est un voyage...
Infini et Infini, phrase qui vibre, et un fleuve, Infini et Pleurs. C'est un voyage...
Re: En un souffle...
Merci à toi Ellana...
En voilà d'autres ^^
Le Hero
Ciel, Neige, Lame-brisée. Neige, Neige, Neige, Neige, Neige, Neige, Neige... Écho. Écho de cette calligraphie, cette calligraphie qui chante et qui teinte ces deux signes sans relâche, ces deux signes qui unifient et divisent, ces deux signes qui s'accrochant au fil de l'épée de leurs enfants. De l'épée meurtrie par leurs sangs et leurs amours. Ce champion tué pour l'unité et allumé par la division. Réclamés, Unifiés, Ensevelis. A jamais. Par cette calligraphie.
Le Monde.
Je suis brune
Et ce soleil sur ma peau
Il fait bon
Il fait chaud
Ils sont bleus
Et ce soleil dans mes yeux
Fermez-les
Ouvrez-les
Sur ce soleil d'été
Il t’éblouit
Il te réchauffe
Il t’applaudit
Je les vois roses
Je les vois blanches
Je les vois rouges
Il me voit noire
Ou il ne me voit pas
Il les transperce
Il les traverse
Il forme des ombres infinies
Qui s’entremêlent et se chamaillent
Au gré de ses envies
Il disparaît,
Réapparaît
Joue avec ses blancs nuages
Qui ne sont que de passage
Pas le moindre présage
Dans leur fabuleux voyage.
Quelques Murmures:
Cris de détresse de la forêt
Vent de souvenirs
Appel à l'aide
Océan de nuages
Silence absolu
Plénitude
Sons imperceptibles dans la nuit
Sens aux aguets
Recherche
Et voilà pour le moment !
En voilà d'autres ^^
- La Foule:
- Cette foule me happe. Je la laisse m’emporter. Je me retrouve emprisonnée. Je me laisse guider.
Elle me traîne de part et d'autre de la ville, me montre les coins, les recoins.
Voici maintenant les pavés.
Stop.
La vague n'avance plus.
Elle crie. Hurle. Se déchire de l’intérieur. Une sirène retentit ; tout près. Je vois cette lumière. Aveuglante. La foule pousse un dernier cri, et c'est repartit.
Tous ces corps s'entrechoquent, se poussent, à cause de leurs chemins qu'il rebroussent. Ils forment pourtant une seule entité. Ces milliers de respirations, à l'unisson.
Je n'ai pas le temps de lever mon regard, d’apprécier le spectacle, de caresser de mes yeux les contours diaphane de ce monde.
Je veux te rejoindre mais la vague m'en empêche, ce souffle me retient, plus fort que le vent, je ne peux pas lutter. Alors j'enfonce plus profondément ma main dans ma poche et sers plus fort le seul objet qui me relit encore à toi. Petit tressautement, je le sors dans le froid. Je lis ces quelques mots et te retrouve de nouveau. Cri sec et sans possibilité d'ignorance. On m'appelle. Alors je m'accroche à cet homme devant moi et me laisse de nouveau dériver.
Nous sommes maintenant au dessus du fleuve. Je m'arrête, me penche par dessus la rambarde, sers plus fort cet objet. Je ne sais pourquoi, l'envie irrésistible de le jeter à l'eau, qu'il disparaisse dans les flots, me prend. Nouveau cri sec. Je sais que si je traverse, je perds toutes mes chances de te voir, mais j'y vais quand même. Je crois que je le savais depuis le début, que ce ne serait pas pour aujourd'hui. Je replonge donc dans la vague, moi, minuscule goutte d'eau qui s'était égarée/échappée un instant dans le ciel noir de la nuit.
Je marche, j'ai mal aux pieds, j'ai mal au nez, il me brûle. Je tire de nouveau sur mon bonnet pour qu'il recouvre mes oreilles. Un enfant cri et des oiseaux me font de grands signes de là-haut. Je veux leur répondre mais mes bras ont disparus. Je regarde autour de moi et mes yeux se perdent dans ces infinis jeux de lumières.
J’oublie.
Tout.
STOP.
Noir.
Clap clap clap, nos mains frappent.
Et c'est repartit. Tlic, tlic, tlic, tlic ........
Stop.
Je suis seule, la foule a disparut, nous avons disparu.
Toi.
Moi.
Eux.
Je continue de d’errer, mais cette fois ci, seule.
La goutte d'eau a quitté la vague. Seul le bruit régulier de mes pas sur l’asphalte m'accompagne désormais. Mais je ne suis pas déçue, car nos cœurs, pendant quelques heures, ont battus à l'unisson.
- Le Sable de l'Infini:
- Morsure glacée sur la peau, la femme était blotti au milieu du désert, son sabre contre elle, le fourreau à la main. Elle avait toujours vécu avec lui et voulait mourir en sa compagnie. Il était elle et elle ne le lâcherait pas. Jamais.
Il lui entaillait maintenant le cou et la poitrine mais cela n'importait pas. Elle le faisait vivre de son sang. Le nourrissant. Il était tout ce qu'elle n'avait jamais eu. Mourir par lui n'était qu'une arabesque de plus dans sa vie éphémère. Elle ne se relèverait pas, elle le savais.
Le sable s'infiltrait partout. Elle enfonça sa main libre au milieu de cette multitude et le sable s'écoula entre ses doigts. Bleu et Jaune. Couleur de la mer, couleur des enfers.
Le rouge vient trahir ce binôme. S'écoulant longuement, lentement, le long de l'acier.
Elle le serra encore plus fort, de toutes ses forces, ne laissant plus aucune place entre eux. Pas même pour une touche de désert.
Ca y est. Il était en elle. Elle lui avait offert son dernier souffle, dernier élan de vie.
Le paysage était maintenant plongé dans un silence de mort. Seul le léger gémissement du vent se fit entendre.
De plus en plus fort.
Enfin, le désert recouvrait la femme et son arme. Amour de toute une vie, et de la rivière lointaine. Battement de ces ailes sous la pluie. Perçants, déchirants, illuminants.
Le Hero
Ciel, Neige, Lame-brisée. Neige, Neige, Neige, Neige, Neige, Neige, Neige... Écho. Écho de cette calligraphie, cette calligraphie qui chante et qui teinte ces deux signes sans relâche, ces deux signes qui unifient et divisent, ces deux signes qui s'accrochant au fil de l'épée de leurs enfants. De l'épée meurtrie par leurs sangs et leurs amours. Ce champion tué pour l'unité et allumé par la division. Réclamés, Unifiés, Ensevelis. A jamais. Par cette calligraphie.
Le Monde.
Voilà le temps sans mots
Le moment du renouveau
Là où tout le monde se presse,
Se chamaille, se délaisse
Sortons écharpes, gants, bonnets
Pour affronter cette neige que tout refait
Les petits décomptent les jours
Grâce aux cases ouvertes tour à tour
Je regardes autour de moi
C'est le pays des fées que je vois là
Tel ces guirlandes qui scintillent
Et tous ces yeux qui brillent
Je doute qu'avec un simple cadeau
Je puisse te montrer tout ce que tu vaux
Mais ce ne seras qu'un avant goût
De la vie qui nous attend au bout
Le moment du renouveau
Là où tout le monde se presse,
Se chamaille, se délaisse
Sortons écharpes, gants, bonnets
Pour affronter cette neige que tout refait
Les petits décomptent les jours
Grâce aux cases ouvertes tour à tour
Je regardes autour de moi
C'est le pays des fées que je vois là
Tel ces guirlandes qui scintillent
Et tous ces yeux qui brillent
Je doute qu'avec un simple cadeau
Je puisse te montrer tout ce que tu vaux
Mais ce ne seras qu'un avant goût
De la vie qui nous attend au bout
Je suis brune
Et ce soleil sur ma peau
Il fait bon
Il fait chaud
Ils sont bleus
Et ce soleil dans mes yeux
Fermez-les
Ouvrez-les
Sur ce soleil d'été
Il t’éblouit
Il te réchauffe
Il t’applaudit
Je les vois roses
Je les vois blanches
Je les vois rouges
Il me voit noire
Ou il ne me voit pas
Il les transperce
Il les traverse
Il forme des ombres infinies
Qui s’entremêlent et se chamaillent
Au gré de ses envies
Il disparaît,
Réapparaît
Joue avec ses blancs nuages
Qui ne sont que de passage
Pas le moindre présage
Dans leur fabuleux voyage.
Quelques Murmures:
Cris de détresse de la forêt
Vent de souvenirs
Appel à l'aide
Cris d'un enfant
Souffle de vie
Naissance
Souffle de vie
Naissance
Liberté d'un soir
Liberté d'une vie
Vent
Liberté d'une vie
Vent
Océan de nuages
Silence absolu
Plénitude
Sens aux aguets
Recherche
Et voilà pour le moment !
Laurelaï- Empathe initié
- Messages : 415
Date d'inscription : 10/10/2012
Age : 25
Localisation : Entre mes Mondes.
Re: En un souffle...
Voici ma rédaction du brevet, la dernière lettre de Paul à ses enfants :
- Spoiler:
- Votre papa6 juin 1944
Mes enfants,
Je vous écris tout ce que je ne peux vous dire à l’oreille, tout ce que vous ne pouvez entendre. Bientôt je verrai votre maman, je lui dirais tout l’amour que j’ai pour vous et elle vous apportera cette lettre.
C’est dur de trouver les mots justes, je n’ai qu’une maigre feuille et un petit bout de crayon et pourtant j’en suis heureux. Je suis heureux de savoir que vos yeux glisseront sur mes mots. Ce sera ma dernière lettre, je m’en vais loin et de là où je serai je ne pourrai plus vous envoyer de courrier. Même si comme on peut le voir, la technologie avance vite, elle n’atteindra jamais cet endroit là. Il paraît que c’est très haut, haut, dans les cieux. De là, je vous verrai chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Il ne faudra pas pleurer mes enfants, il n’y aura aucune raison de pleurer. Les temps sont durs mais demain tout ira mieux. Et je crois que je peux dire que ce sera un petit peu grâce à moi. Grâce aussi à des personnes comme votre maman. Tout ce que j’ai pu faire, mes amours, tout ce pourquoi je me suis levé tout au long de ma vie, c’est en pensant à vous que je l’ai fais, en pensant à ce que je voulais vous laisser, au monde dans lequel vous grandiriez. Dans quelques temps, vous entendrez et comprendrez beaucoup de mots : la guerre, les allemands, les nazis, l’ennemi et la vengence aussi. Pourtant ces mots seront faux, ils sonneront faux, ils ne seront pas en accord avec la vie. La paix, l’espoir, la reconstruction, voilà les mots justes, les mots pour lesquels moi et tant d’autres nous sommes battus. Je pars sans haine en moi pour le peuple allemand et je veux que vous aussi, mes enfants, je veux que cette haine n’habite pas vos coeurs. Je vous embrasse si fort que vous devez sûrement le sentir de là où vous êtes.
Demain, dès l’aube, à l’heure où l’on viendra me chercher, je chanterai en coeur avec ces autres hommes tout l’espoir et l’amour que j’ai pour vous, enfants de la douce France. Je veux que cette mélodie flotte dans vos coeurs et rythme toujours vos pas.
Mes petits, c’est dans la douceur du souvenir que vous me laissez que je termine cette lettre. Mon crayon et les étoiles de mes yeux sont épuisés, ils courent vers vous. Je veux que toujours la lumière de l’espoir éclaire votre chemin et vos coeurs.
Je vous embrasse comme je vous aime,
A tout de suite, votre papa.
Laurelaï- Empathe initié
- Messages : 415
Date d'inscription : 10/10/2012
Age : 25
Localisation : Entre mes Mondes.
Re: En un souffle...
C'est super beau! Tu mérites ton 14!
J'ai aussi poster la mienne sur la Voie mais je suis partie du principe que les enfants de Paul étaient plus grands. Genre 12-13 ans... Donc c'est moins... doux que le tien.
Oui, enfait c'est ça que j'adore dans le tien. La douceur de Paul envers ses enfants, le fait qu'il veuille à tout prix les rassurés.
C'est magnifique
Vraiment.
J'ai aussi poster la mienne sur la Voie mais je suis partie du principe que les enfants de Paul étaient plus grands. Genre 12-13 ans... Donc c'est moins... doux que le tien.
Oui, enfait c'est ça que j'adore dans le tien. La douceur de Paul envers ses enfants, le fait qu'il veuille à tout prix les rassurés.
C'est magnifique
Vraiment.
Misuto- Crise du seuil
- Messages : 259
Date d'inscription : 06/06/2013
Re: En un souffle...
Je suis d'accord avec Misu', il est vraiment magnifique ton texte!
Le seule petit défaut que je lui trouverais c'est quand tu parles de technologie, je trouve que ça fait une espèce de coupure et c'est un peu bizarre en 1944 où ils ont même pas la télé, je suis pas sûre que Paul se doutait que dans quelques dizaines d'année il y aurait internet et les téléphones portables.
Mais bref, c'est juste un détail et ta lettre est vraiment géniale!
Le seule petit défaut que je lui trouverais c'est quand tu parles de technologie, je trouve que ça fait une espèce de coupure et c'est un peu bizarre en 1944 où ils ont même pas la télé, je suis pas sûre que Paul se doutait que dans quelques dizaines d'année il y aurait internet et les téléphones portables.
Mais bref, c'est juste un détail et ta lettre est vraiment géniale!
Melwenn- Protecteur des caravanes
- Messages : 563
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 27
Localisation : Chnafon
Re: En un souffle...
Oh c'est trop joli ! C'est tout doux, comme l'a dit Misuto.
J'aime beaucoup.
Je n'ai pas posté le mien parce que je n'ai pas tout recopié sur mon brouillon, mais je vais essayer de me souvenir un peu de ce que j'avais écris. ^^
J'aime beaucoup.
Je n'ai pas posté le mien parce que je n'ai pas tout recopié sur mon brouillon, mais je vais essayer de me souvenir un peu de ce que j'avais écris. ^^
Re: En un souffle...
Merci à vous
C'est vrai que vu comme ça, le mot "technologie" paraît mal placé... J'aurais peut-être du employer "progrès".
Je pensais à toutes les nouvelles choses qui sont apparues pendant les guerres (comme les radars) et puis l'évolution en général ! Ils avaient des voitures, des armes performantes, l'éléctricité enfin ce genre de choses, je ne voulais pas parler d'internet ni de quoi que ce soit, enfin dans un sens si mais je voyais plus ça comme le progrès humain en général.
J'ai mis un moment avant de compendre ton "Victor" Ellana
J'ai horreur de ça personnellement, essayer de me souvenir, je n'y arrive jamais, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux.
Je fais a chaque fois des brouillons, bien sur, je change des choses en le mettant au propre, mais j'ai justement modifié sur mon brouillon tout ce que je changeais sur ma copie pendant le brevet
C'est vrai que vu comme ça, le mot "technologie" paraît mal placé... J'aurais peut-être du employer "progrès".
Je pensais à toutes les nouvelles choses qui sont apparues pendant les guerres (comme les radars) et puis l'évolution en général ! Ils avaient des voitures, des armes performantes, l'éléctricité enfin ce genre de choses, je ne voulais pas parler d'internet ni de quoi que ce soit, enfin dans un sens si mais je voyais plus ça comme le progrès humain en général.
J'ai mis un moment avant de compendre ton "Victor" Ellana
J'ai horreur de ça personnellement, essayer de me souvenir, je n'y arrive jamais, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux.
Je fais a chaque fois des brouillons, bien sur, je change des choses en le mettant au propre, mais j'ai justement modifié sur mon brouillon tout ce que je changeais sur ma copie pendant le brevet
Laurelaï- Empathe initié
- Messages : 415
Date d'inscription : 10/10/2012
Age : 25
Localisation : Entre mes Mondes.
Re: En un souffle...
Laurelaï, tes textes sont tout simplement magnifiques
Je poste un peu tard du coup, mais je veux parler de l'ensemble des textes, aussi les poèmes, les Murmures, ta rédac' et les courts textes qui sont mes préférés !
Je me suis laissé emporté par tes mots, une fluidité et une broderie de phrases qui ont toutes un écho dans mon esprit, tes écrits emportent le lecteur ^^
Je poste un peu tard du coup, mais je veux parler de l'ensemble des textes, aussi les poèmes, les Murmures, ta rédac' et les courts textes qui sont mes préférés !
Je me suis laissé emporté par tes mots, une fluidité et une broderie de phrases qui ont toutes un écho dans mon esprit, tes écrits emportent le lecteur ^^
Shilaïan- Joueur de plume
- Messages : 16
Date d'inscription : 24/08/2014
Age : 23
Localisation : Emportée par le vent des mots
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