ici le temps lanterne
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ici le temps lanterne
(je sais pas c'est un peu le craquage en ce moment j'inonde le forum XD)
(je crois que j'ai besoin de partage)
et j'avais ce truc qui ne va pas tout à fait dans les humeurs du jour mais ne ressemble pas à grand chose:
IL NEIGE
LES HAUTES LUMIÈRES
SONT
LÀ
au creux de ta paume de ta poitrine
“Moi du moins je crierai cet amour que je dis
Dans la nuit on voit mieux les fleurs de l'incendie
Je crierai je crierai dans la ville qui brûle
A faire chavirer des toits les somnambules”
il faut sourire sourire à s’en déchirer la commissure des lèvres et rires aussi rire dans la rue aussi bruyamment que possible rire partout rire
il faut aimer à s’en fissurer le cœur
et
ne pas avoir peur d’être un enfant mais l’être autant qu’on pourra ouvrir les yeux grands sous la neige être un enfant danser courir sous les flocons s’émerveiller perpétuellement
c’est ça la légèreté c’est ça le courage c’est ça la clé
ici maintenant avec les autres dans les bras dans les lits aux terrasses des cafés tard dans la nuit un message
des post-it
les gens les gens c’est la source l’aboutissement et le chemin tout en même temps
la chaleur
il faut prendre des forces pour les jours sombres qui viendront pour les autres combats à mener pour la vie faire le plein
mais j’espère que demain je serai encore un enfant
“LE MEILLEUR EST À VENIR”
(je crois que j'ai besoin de partage)
et j'avais ce truc qui ne va pas tout à fait dans les humeurs du jour mais ne ressemble pas à grand chose:
IL NEIGE
LES HAUTES LUMIÈRES
SONT
LÀ
au creux de ta paume de ta poitrine
“Moi du moins je crierai cet amour que je dis
Dans la nuit on voit mieux les fleurs de l'incendie
Je crierai je crierai dans la ville qui brûle
A faire chavirer des toits les somnambules”
il faut sourire sourire à s’en déchirer la commissure des lèvres et rires aussi rire dans la rue aussi bruyamment que possible rire partout rire
il faut aimer à s’en fissurer le cœur
et
ne pas avoir peur d’être un enfant mais l’être autant qu’on pourra ouvrir les yeux grands sous la neige être un enfant danser courir sous les flocons s’émerveiller perpétuellement
c’est ça la légèreté c’est ça le courage c’est ça la clé
ici maintenant avec les autres dans les bras dans les lits aux terrasses des cafés tard dans la nuit un message
des post-it
les gens les gens c’est la source l’aboutissement et le chemin tout en même temps
la chaleur
il faut prendre des forces pour les jours sombres qui viendront pour les autres combats à mener pour la vie faire le plein
mais j’espère que demain je serai encore un enfant
“LE MEILLEUR EST À VENIR”
Re: ici le temps lanterne
Whaouh ! Bravo, c'est magnifique !
Sinead- Apprenti Nomade
- Messages : 170
Date d'inscription : 23/04/2014
Age : 26
Localisation : Vous n'imaginez pas à quel point c'est paumé.
Re: ici le temps lanterne
(soyons joyeusement anachroniques):
ça fait déjà quelques jours que je suis incapable d'écrire
et les mots me restent plantés comme des épines dans les doigts
parce que c'est autant de cris contre ma peau qui ne sortent pas
parce que tout s'accumule et se dénature dans l'attente du mot juste de la courbe de phrase exacte comme celle d'un cœur
il faudrait dire tout et son contraire les frissons les nœuds
les nœuds
alors j'oublie de finir mes phrases je bâcle les conversations
je suis prise d'une peur nouvelle celle du geste fini du mouvement entier
ou peut-être qu'il en a toujours été ainsi
être compulsivement en mouvement sans arrêt
aller jusqu'à ne pas achever les respirations mêmes
glisser sur l'idée sans la saisir sans s'en emparer ne rien faire ne rien être surtout ne rien être
s'anéantir comme on peut ou comme on ne peut pas
ne pas se penser parce que quand on se pense on s'incarne
je m'efface
ça fait déjà quelques jours que je suis incapable d'écrire
et les mots me restent plantés comme des épines dans les doigts
parce que c'est autant de cris contre ma peau qui ne sortent pas
parce que tout s'accumule et se dénature dans l'attente du mot juste de la courbe de phrase exacte comme celle d'un cœur
il faudrait dire tout et son contraire les frissons les nœuds
les nœuds
alors j'oublie de finir mes phrases je bâcle les conversations
je suis prise d'une peur nouvelle celle du geste fini du mouvement entier
ou peut-être qu'il en a toujours été ainsi
être compulsivement en mouvement sans arrêt
aller jusqu'à ne pas achever les respirations mêmes
glisser sur l'idée sans la saisir sans s'en emparer ne rien faire ne rien être surtout ne rien être
s'anéantir comme on peut ou comme on ne peut pas
ne pas se penser parce que quand on se pense on s'incarne
je m'efface
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