Citations
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Citations
Voici des passages et des citations de L'Arbre à l'envers qui font partie de mes préférés
A lire de préférence après avoir lu le livre, ça risque de vous gâcher un peu le plaisir de la lecture sinon !
Chasser et capturer les mots justes occupe la tête et organise le coeur.
La tristesse n'a pas besoin de faire du bruit pour faire mal.
- Ils apportent des fleurs, ils donnent des nouvelles de ce côté-ci du monde. Ils disent à ceux qui sont partis qu'ils leur manquent mais que la vie continue... Comme quand tu tombes, Paulo. Tu as mal, tu pleures, mais après tu te relèves et tu continues quand même à jouer.
Si les morts sont comme des cicatrices, je connais : ça veut dire que ça ne fera plus aussi mal, un jour. Mais ça veut dire qu'ils seront toujours là. [...] Si les morts, c'est comme les cicatrices, on les garde à vie.
L'enfance, avec ses effrois et ses merveilles, l'enfance et ses urgences que ne conjugue que le présent était là. Le jeu. Il fut à nouveau un enfant, tout entier dans l'instant présent, un enfant pour qui jouer c'est sérieux, une question de vie et de mort.
Nous habitons pourtant sur la même planète. Nous foulons la même terre, le même soleil nous réchauffe. Et puis le monde bouge, change, il n'est jamais immobile. [...] Qui sait où naîtront tes enfants ? Ils seront un peu d'ici, un peu d'ailleurs. N'est-ce pas merveilleux ?
Et si c'était le fait de CROIRE qu'il pouvait vaincre qui avait fait toute la différence ?
On peut changer – certains diraient "grandir" - en un clin d'oeil, un battement de cils ou de coeur, une marche que l'on saute, une poignée que l'on baisse, une porte qui s'ouvre. De l'extérieur, on ne semble pas différent. Dedans, rien n'est plus pareil.
Ce matin, je me suis réveillée avec le chant des canaris. Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Pas parce que les canaris ne chantaient plus, mais parce que je ne les entendais plus. J'étais trop triste. Je me couchais enfermée dans ma peine. Je me réveillais enfermée dans ma peine. Comme dans une prison dont je ne voyais pas la porte. Ce matin, le chant des oiseaux s'est faufilé dans les murailles de ma tristesse et je l'ai entendu. Je ne crois pas que la peine s'en aille jamais, mais elle n'empêche pas la joie. Il y a toujours une porte !
- C'est vrai. Certains pensent qu'il n'arrive rien : on meurt et c'est tout. D'autres pensent que l'on revient, que l'on naît à nouveau. Dans un autre corps.
- On redevient un bébé ?
- C'est ça.
- Alors, je vais grandir, grandir, grandir et, après tout ce travail, je vais mourir et puis je vais revenir comme Julia ? Pour quoi faire ?
- Hmm... Peut-être pour apprendre des choses qu'on n'a pas eu le temps d'apprendre ? Jouer aux jeux auxquels on n'a pas pu jouer, aimer les gens qu'on n'a pas réussi à aimer...
Chaque arbre était une carte qui disait à chacun d'où il venait et avec qui il voyageait. Il montrait que chaque individu est la partie essentielle d'un tout. Qu'il n'est pas tout seul. Relier, unir, rassembler... comme avec la pipe-tomahawk de Geronimo, le dernier chef apache, sur laquelle Paulo tira. L'harmonie se tut soudain et Paulo sentit une mélancolie millénaire. Il avait dans la bouche un goût de métal et de fumée, le goût de son grand-père.
A lire de préférence après avoir lu le livre, ça risque de vous gâcher un peu le plaisir de la lecture sinon !
Chasser et capturer les mots justes occupe la tête et organise le coeur.
La tristesse n'a pas besoin de faire du bruit pour faire mal.
- Ils apportent des fleurs, ils donnent des nouvelles de ce côté-ci du monde. Ils disent à ceux qui sont partis qu'ils leur manquent mais que la vie continue... Comme quand tu tombes, Paulo. Tu as mal, tu pleures, mais après tu te relèves et tu continues quand même à jouer.
Si les morts sont comme des cicatrices, je connais : ça veut dire que ça ne fera plus aussi mal, un jour. Mais ça veut dire qu'ils seront toujours là. [...] Si les morts, c'est comme les cicatrices, on les garde à vie.
L'enfance, avec ses effrois et ses merveilles, l'enfance et ses urgences que ne conjugue que le présent était là. Le jeu. Il fut à nouveau un enfant, tout entier dans l'instant présent, un enfant pour qui jouer c'est sérieux, une question de vie et de mort.
Nous habitons pourtant sur la même planète. Nous foulons la même terre, le même soleil nous réchauffe. Et puis le monde bouge, change, il n'est jamais immobile. [...] Qui sait où naîtront tes enfants ? Ils seront un peu d'ici, un peu d'ailleurs. N'est-ce pas merveilleux ?
Et si c'était le fait de CROIRE qu'il pouvait vaincre qui avait fait toute la différence ?
On peut changer – certains diraient "grandir" - en un clin d'oeil, un battement de cils ou de coeur, une marche que l'on saute, une poignée que l'on baisse, une porte qui s'ouvre. De l'extérieur, on ne semble pas différent. Dedans, rien n'est plus pareil.
Ce matin, je me suis réveillée avec le chant des canaris. Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Pas parce que les canaris ne chantaient plus, mais parce que je ne les entendais plus. J'étais trop triste. Je me couchais enfermée dans ma peine. Je me réveillais enfermée dans ma peine. Comme dans une prison dont je ne voyais pas la porte. Ce matin, le chant des oiseaux s'est faufilé dans les murailles de ma tristesse et je l'ai entendu. Je ne crois pas que la peine s'en aille jamais, mais elle n'empêche pas la joie. Il y a toujours une porte !
- C'est vrai. Certains pensent qu'il n'arrive rien : on meurt et c'est tout. D'autres pensent que l'on revient, que l'on naît à nouveau. Dans un autre corps.
- On redevient un bébé ?
- C'est ça.
- Alors, je vais grandir, grandir, grandir et, après tout ce travail, je vais mourir et puis je vais revenir comme Julia ? Pour quoi faire ?
- Hmm... Peut-être pour apprendre des choses qu'on n'a pas eu le temps d'apprendre ? Jouer aux jeux auxquels on n'a pas pu jouer, aimer les gens qu'on n'a pas réussi à aimer...
Chaque arbre était une carte qui disait à chacun d'où il venait et avec qui il voyageait. Il montrait que chaque individu est la partie essentielle d'un tout. Qu'il n'est pas tout seul. Relier, unir, rassembler... comme avec la pipe-tomahawk de Geronimo, le dernier chef apache, sur laquelle Paulo tira. L'harmonie se tut soudain et Paulo sentit une mélancolie millénaire. Il avait dans la bouche un goût de métal et de fumée, le goût de son grand-père.
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