Citations

Un petit florilège de mes citations préférées. Il n'y a pas tout (il y en a trop), mais c'est un bon début ^^ Et ça me permettra de revenir à l'occasion, compléter de temps en temps =)


 "La lecture est une errance inspirée, une quête dont le but n'est pas d'arriver, de connaître la fin de l'histoire, mais de lire, de naviguer, de voyager." (p.16)

"Puisse Claris, dans sa quête, apprendre à écrire les choses importantes et banales. Puisse Jad, dans sa quête, rencontrer les êtres extraordinaires. Puissions-nous, tous, apprendre à discerner les choses essentielles et survivre à notre propre terreur." (p.17)

"Si sa mère ne faisait plus à manger, était-elle encore sa mère ?" (p.33)

"Lorsqu'elle dit son nom, sa voix se teinte d'un grave particulièrement limpide, comme la première étoile dans la nuit. Cette femme me donne envie d'écrire de la poésie... Même à moi ! " (p.37)

"Le bonheur n'est pas un but à atteindre, un grand événement qui surviendra un jour et que l'on gardera comme un trophée. Le bonheur est minuscule, toujours en fuite, atomisé dans le tissu du quotidien, cousu si finement qu'il en devient imperceptible. Il exige un lâcher prise, une acceptation de l'avenir, une concentration sur le présent, un renoncement au passé..." (p.43)

"A force de ne pas dire, on finit par ne plus savoir ce que l'on sent et par ne plus sentir du tout." (p.59)

"Elle m'a regardé et j'ai su que mon coeur, mon corps et mon âme étaient à elle, pour elle..." (p.61)

"Peut-être même ne sommes-nous que les personnages d'un livre écrit par un invraisemblable auteur des Temps d'Avant... ou d'Après !
- Tu ne te prends pas pour de la bouse de sizyf, hein ? fit Chandra." (p.74)

"L'Homme Sage est parfois trop occupé par ce qu'il croit voir pour voir vraiment." (p.120)

"On a toujours le choix entre l'amertume et la gratitude." (p.144)

"- Pff, sont quand même un peu fêlés, non ?
- Ouais, surtout la Dame.
- Nan, la Dame elle est classe.
- Tierra aussi. Elle fiche la trouille, mais elle est classe.
- Et Maya et Chandra, rien à dire.
- C'est Blaise, en fait...
- Ouais, Blaise il est fêlé..." (p.157)

"Peut-être parce que le travail en commun sur une terre qui appartient à tous crée des liens plus forts que les comptes en banque." (p.159)

"Il n'arrive toujours pas à dire : je suis ton père, Ugh. Peut-être que ça lui rappelle trop Dark Vador..." (p.207)

"Ce château a été bâti pour résonner des rires d'enfants et de va-et-vient, pas pour abriter des fantômes. Ce lieu a une histoire, une longue et belle histoire. [...] Blaise, il le savait, pleurait toujours Eben. Il occupait le château pour le Duc, en mémoire de lui, et pour que les jumeaux ne le trouve pas vide lorsqu'ils reviendraient. Il en parlait en se dénigrant, mais, du navire chahuté qu'était Salicande depuis la mort du Duc, il était bien le capitaine." (p.224)

"Par les couilles ratatinées des eunuques ! lâcha Tierra à l'unisson.
Blaise apprécia la créativité de l'ex-Engrillagée, que personne n'avait jamais entendu jurer, et prit note mentalement pour des usages futurs." (p.284)

"Ce que ma soeur a fait, je ne puis ni ne désire le défaire. Le passé n'est plus, Sem. Unissons nos forces pour affronter le présent." (p.306)

"Et sa mission lui apparut clairement : faire ce pont, rétablir le contact perdu des hommes avec les Anges, les aides et les guides." (p.319)

"La musique ouvre à d'autres fréquences, elle a le pouvoir de suspendre le temps où les hommes se sont enfermés. Dans le ciel nocturne, les Anges allumaient les étoiles et Ugh fut avec eux, en souvenir, en pensée, en désir. Il respira au rythme puissant des quasars, s'éblouit de la chute des météores, se perdit dans l'amas constellé des nébuleuses. Tant de beauté, une si grande éternité... Ugh se sentait pousser des ailes et une force infinie. Il n'y eut plus de questions, plus de réponses. Ugh était avec les Anges, il vibrait à l'unisson de l'Univers, il brassait les couleurs impossibles des gaz et des poussières d'étoiles. Et les transformait en musique pour les siens." (p.320)

"L'amour, qui ne connait aucune barrière, traversa l'espace-temps pour atteindre Jwel là où elle se trouvait." (p.323)

"Papa..., songea Jwel, comme lorsqu'elle était petite et qu'elle appelait son père au milieu de la nuit. Car si Maya était souvent sur les routes, Bahir était toujours à la maison.
- Papa, appelait Jwel-enfant lorsqu'elle avait peur du noir, des monstres, de la vie et de la mort.
- Toujours..., répondait Bahir. C'est une chose qui ne changera jamais. Je serai toujours ton papa." (p.377)

"Des dizaines et des dizaines de lunées plus tard, Zanou, devenue une grand-mère apaisée, jurait encore que c'était elle qui avait lancé la flèche. Et, lorsqu'on lui répondait qu'elle avait à l'époque trois lunées, un arc en noisetier, et qu'elle se trouvait au village, elle rétorquait, avec un sourire malicieux, que l'amour ne connaît aucune limite." (p.332)

"Opposez la joie à la tristesse, l'espoir au désespoir, l'enthousiasme à l'angoisse, la foi au doute. Ce sont vos armes." (p.334)

"Le plus petit, le plus modeste, l'invisible peut faire toute la différence." (p.339)